“Le but de la rencontre, comme l’a explicité le coordinateur, le Père Alonso Alvarez, a été de montrer que l’apostolat missionnaire de l’Eglise est la construction du Royaume de Dieu parmi les peuples et que ce Royaume est similaire à la réalisation d’un artiste qui compose une mosaïque, dont chaque personne est une couleur ”. Ainsi, l’Eglise, qui est une force mondiale capable de réunir les peuples du monde dans une fraternité à travers son apostolat missionnaire, est mieux placée pour associer toutes “les couleurs” afin de construire une mondialisation juste et humaine.
La dynamique d’animation missionnaire était repartie en quatre bloques dont le premier avait comme thème « Moi, j’ai une couleur », le deuxième « Les couleurs », le troisième « Un monde des couleurs », et le quatrième « La mission c’est colorer ». Et chaque bloque comportait un jeux illustrant soit une réalité mondiale, soit une leçon moralement chrétienne.
Dans le premier bloque, chaque personne s’identifiait avec la couleur contenue dans la carte qu’elle recevait, et ceux ayant la même couleur devraient former un groupe ; ainsi, trois groupes furent constitués selon les trois couleurs primaires : rouge, bleu, et jaune. Chacun s’est présenté et a expliqué aux membres de son groupe ce qu’il fait dans la vie. Et à partir des couleurs primaires mélangées, il y a l’obtention de trois couleurs secondaires (violet, orange, et verte) qui s’associent aux trois primaires, et les six groupes étaient soumis à un tirage et se divisait par la suite en groupe de dix personnes selon la similitude de couleur…c’est ainsi que tout le monde sera invité à se maculer avec sa couleur préférée dont il expliquera le pourquoi de son choix aux autres participants. S’en suit le partage de sa couleur préférée avec les autres en les marquant avec, et le port d’une couronne en papier bristol de la couleur de son choix. Par le jeu “qui trouve une couleur, trouve un trésor”, les groupes cherchent les vingt couleurs cachées dans l’enceinte du couvent.
Le deuxième bloque consistait en la découverte de la signification des couleurs des autres. Après le processus de division et subdivision en groupes comme au premier bloque, les participants expliquaient à tour de rôle la signification des couleurs d’après les différentes cultures : les africains ont donné la perception africaine des couleurs, et les italiens en ont donné selon le point de vu occidental.
“Découvrir les couleurs de la consolation” était l’objectif du troisième bloque. Une question importante fut posée, c’est celle de savoir “quelles sont les couleurs que Jésus a apporté au monde” ; et les couleurs désignées étaient les blanche, violet, et rouge. Elles symbolisent les trois vertus que le fils du superlativement puissant apporte à l’humanité, à savoir : la foi, l’espérance, et la charité. Et par le jeu “Google”, c’est la condition mondiale qui est élucidée, c'est-à-dire que tout le monde sait que pour résoudre le mal qui ronge l’univers, il faut s’associer à ceux qui, dotés de probités morales et spirituelles, cherchent à faire du bien à leurs prochains, mais curieusement plusieurs ne se déconcertent pas à suivre la voie négativiste de la division.
En suite, une marche, “la marche des couleurs”, du couvent de la Consolata jusqu’à la paroisse Mater-Dei fut effectuée joyeusement avec chants et danses. Devant la grotte contenant une statu de la Vierge Marie, une prière dédiée à cette dernière est faite avec le chapelet missionnaire comportant les couleurs de cinq continents ; et sous un chant de supplication en français à l’endroit de la Mater-Dei, suivit d’un autre en italien, l’eucharistie est célébrée. C’est alors que le Père Tharsis illustre, par un conte, comment Dieu est impartial car il a mis ensemble toutes les couleurs qui se disputaient la suprématie, ce qui abouti à l’arc-en-ciel. Et le retour s’est déroulé dans la même ambiance que le départ. Tout ce-ci s’est déroulé dans le quatrième bloque.
Et le samedi à 8 h 18, c’est le départ de Kinshasa via Kisantu pour la suite des dynamiques au Jardin botanique. Déjà au seuil de la sidérante demeure des magnifiques plantes, on puis voir un “Eucalyptus robusta”, arbre d’origine italienne de la famille de Myrtaceae. Ainsi, avant le tourisme de ce “remémorant le paradis”, interviendra la célébration de l’Eucharistie en mémoire du Père Giacomo Camissassa et de Guisseppe Alamano, favorisée par l’air frai de sous les arbres, au bord de la rivière Inkisi. Et après le Jardin botanique, c’est la Cathédrale de Kisantu qui fut visitée par les couleurs, une impressionnante cathédrale solidement construite avec des briques cuites ; ce qui a permis également une investigation appréciative de la Radio communautaire Ntetembo’eto située à quelques mètres de la maison de Dieu. Et à 16h 13, c’est le retour à Kinshasa.
Epinglant l’importance de l’unité dans la réalisation d’une tâche donnée, un adage congolais stipule qu’“un doigt ne peut seul nettoyer le visage” ; en effet, cette retrouvaille des couleurs s’est révélée être une réussite suite à la présence de quarante- quatre participants dont onze provenant de trois paroisses de la Consolata (quatre de Mater-Dei, trois de Bisengo Mwambe, et quatre de Saint Hilaire) ; quatre jeunes sœurs combonienes dont une éthiopienne, une tchadienne, une togolaise, et une congolaise ; neuf jeunes italiens accompagnés de l’ex-supérieur régional de la R.D.Congo, le Père Rinaldo Do ; sept prè-novices dont quatre iront au Kenya et trois à Maputo (Mozambique) ; un théologien ; deux aspirants à la mission de la Consolata ; deux étudiants de la philosophie ; cinq collaborateurs du Centre d’Animation Missionnaire et Pastoral de la Consolata ; et le supérieur régional de l’IMC Congo, Alonso Alvarez Quintero.
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