Mon Jubilé d’Argent Sacerdotal … La grâce du sacerdoce

Pubblicato in I missionari dicono

À l’occasion de la messe d’aurevoir du p. André NEKPALA, en présence du supérieur délégué, de la majorité des missionnaires de la Consolata travaillant en Côte d’Ivoire, des amis prêtres du diocèse de San Pedro et d’ailleurs et aussi en présence de la communauté chrétienne de la paroisse St Joseph de Grand-Zattry, voici les propos de p. André :

Chers Frères et Sœurs bien-aimés,
« Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ vous accorde la grâce et la paix » (1 Co 1,3). C’est avec cette salutation de St Paul aux chrétiens de Corinthe que je voudrais commencer ma petite allocution, en ce jour ci grand, ci important et ci mémorable pour moi. En vous voyant très nombreux ce matin, en observant dans vos visages un sourire luisant et une tendresse profondément approuvée, abonde la joie dans mon cœur, et surabonde ma gratitude envers vous tous. Merci d’être là présents, merci de votre amour pour moi, et face à mes faiblesses et défaillances, merci encore pour votre patience et compréhension.

Oui, très chers frères et sœurs en Christ et en humanité, permettez-moi de dire infiniment merci à Dieu qui, dans sa bonté, et en m’appropriant les mots du prophète Jérémie, j’ai imaginé Dieu m’adresser ses mots : « Je te connaissais avant même de t’avoir formé dans le sein de ta mère ; je t’avais mis à part pour me servir avant même que tu sois né. Et je t’avais destiné à être mon porte-parole auprès des nations » (Jr 1, 5). Oui, en ce temps-là, je ne le savais pas, et je n’en étais même pas conscient. Mais aujourd’hui, à l’heure où je suis en train de m’adresser à vous, je me rends compte qu’effectivement le Seigneur m’a choisi, sans aucun mérite de ma part, mais parce qu’il m’aime et, dans sa bonté, a vu que j’ai du prix à ses yeux. Quelle belle histoire d’amour ! Et quelle joie, malgré mes multiples infidélités, d’avoir répondu à son appel.

Du 12 août 1993 au 12 août 2018 : jour après jour, il y a vingt-cinq ans que je suis au service de Dieu et de sa Parole. C’est pourquoi, je rends un vif hommage à l’Institut Missionnaire de la Consolata qui m’a accueilli, m’a appris à marcher sur les chemins de la mission, à tous mes formateurs et tous ceux qui ont contribué – chacun à sa juste mesure – pour faire de moi ce que je suis aujourd’hui, déjà à cette étape du troisième âge de la jeunesse déjà affranchi. Certes, frères et sœurs, je vous avoue « sans ambages » que je suis très fier d’être missionnaire de la Consolata.

Je suis sûr que si je renaissais, le Seigneur m’appellerait à nouveau pour être missionnaire de la Consolata. A cela, rien ne peut m’empêcher de dire merci à tous les membres de l’Institut Missionnaire de la Consolata, ceux de la Délégation de Côte d’Ivoire, et particulièrement, un très grand merci pour ma communauté IMC de Grand-Zattry. Merci infiniment, père Silvio et père James, pour la fraternité et l’amour dans un esprit de famille comme l’a toujours voulu notre Fondateur, le Bienheureux Joseph Allamano.

J’adresse un deuxième hommage à mes parents qui m’ont toujours soutenu et encouragé à servir le Seigneur dans la fidélité. Ils seraient, eux aussi, très heureux d’être aujourd’hui à mes côtés. Quoiqu’il en soit, je sais qu’en ce jour, ils sont en étroite et parfaite communion de prière avec moi et avec vous tous, qui les repré- sentez valablement. Je vous demande, frères et sœurs, de prier pour eux dans leur vieillesse, particulièrement pour mon papa qui n’est pas vraiment en bonne santé. Que le Seigneur puisse les récompenser pour avoir offert leur « filsaîné » (que je suis) au Seigneur. D’ailleurs, comme pour toute famille africaine, la procréation est une valeur non négociable, à laquelle nul ne peut renoncer. Cependant, le fait d’avoir accepté avec joie l’appel que Dieu m’a adressé, est un acte de bravoure, et sujet d’un hommage mérité.

Eh bien, frères et sœurs, la journée d’aujourd’hui est très mémorable. Il ne s’agit pas seulement du jubilé d’argent sacerdotal que nous célébrons. Le lundi dernier, fête de la Transfiguration du Seigneur, j’ai totalisé 30 ans de vie consacrée, marqués par la fidélité à l’Eglise et au charisme que Dieu a inspiré au Bienheureux Fondateur, le Chanoine Joseph Allamano. Une fois de plus, je voudrais avec vous adresser les humbles et sincères remerciements au Seigneur pour sa bonté envers moi, et pour les multiples grâces dont il n’a cessé de me combler. Durant ces trois décennies, j’ai toujours été animé par l’objectif que notre Fondateur s’est fixé luimême et aussi pour ses fils et filles, celui d’atteindre Dieu par la sanctification. Il nous a voulu une famille, où nous vivons en frères en vue de la sanctification, en réalisant des petites choses avec amour, et le souci du bien qui doit être « bien fait ».

Certes, avec l’objectif d’une telle envergure, qui suis-je pour prétendre que je l’ai déjà atteint ? Conscient de mes limites, je ne cesse de demander à Dieu qu’il ne m’abandonne pas, même quand moi je l’abandonne de temps à temps. J’ai toujours besoin de lui, et qu’il continue à susciter en moi cet esprit de fidélité et d’amour.

Oui, bien-aimés, permettez-moi de vous le rappeler, même si vous le savez déjà, qu’en ce jour béni et très grand pour moi, j’ai voulu aussi célébrer avec vous mon anniversaire de naissance. Le samedi prochain, c’est-à-dire, le 18 août, j’aurai 60 ans de vie. Quelle grâce ! Quelle bénédiction ! Quelle chance, lorsque nous savons que certains meurent même avant de naître, d’autres quelques temps après, ou encore quelques semaines, quelques mois, quelques années… Et moi, plaise à Dieu, j’en aurai Soixante. « Merci Seigneur, pour ta générosité et ta miséricorde envers moi. Je t’aime et de mon vivant, je t’aimerai toujours, Seigneur » !

Oui, 25, 30, 60 ans de vie, avec les hauts et les bas, les joies et les peines, désespoirs et espé- rance ; mais en tout, avec persévérance et confiance, avec foi et amour. « Seigneur, qu’est-ce que l’homme pour que tu le connaisses ? Le fils de l’homme pour que tu prennes soin de lui ? L’homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l’ombre qui passe » …. « Heureux le peuple qui a pour Dieu le Seigneur » (Ps 144, 3-4.15). Seigneur Jésus, j’ai confiance en Toi !

Sans doute, frères et sœurs, ces paroles du psalmiste reflètent notre vie : car, qui sommes-nous sans le Seigneur ? Un souffle, un vent, l’ombre qui passe. C’est pourquoi nous avons « tous » un devoir impérieux de nous tourner vers lui, pour qu’il nous façonne selon son vouloir, et que nous devenions ce qu’il attend de nous, et qu’à la fin de notre pèlerinage ici sur terre, nous entrions tous dans sa gloire éternelle.

Finalement, je m’adresse à vous, catéchistes, chefs d’Eglise, animateurs et tous les frères et sœurs chrétiens de Grand-Zattry, sans oublier tous les Agents pastoraux du Secteur Nawa. Merci pour le temps que nous avons vécu ensemble, dans la fraternité et la communion ; certes, les problèmes et difficultés n’ont pas manqué. Mais le souci a toujours été de partager notre foi dans la joie de la rencontre. Les grains que le Seigneur a semés dans vos cœurs à travers mon humble service, faites-les fructifier. Et là où vous vous êtes sentis lésés par mon comportement biaisé, je vous demande de me pardonner.

Et vous « TOUS » qui êtes venus de loin pour être à mes côtés aujourd’hui, à savoir, Dianra, Marandallah, Abidjan, Daloa, Gagnoa, San Pedro, Soubré, et autres, je vous dis merci de tout mon cœur. Par votre présence, vous avez fait preuve d’un grand amour pour moi. Dans ma petite enfance, ce sont mes parents qui essuyaient mes larmes ; mais aujourd’hui, c’est vous qui les essuyez à leur place.

Permettez-moi de conclure ma petite allocution avec cet hymne de Saint Augustin, un de mes Saints préférés, que je l’ai approprié, car il est la synthèse parfaite de tout l’Evangile de Jésus Christ. Et tout ce qui est cher pour moi, l’est aussi pour vous. C’est pourquoi je vous l’offre en ce jour qui m’est très particulier. Il s’agit de l’amour : « L’amour change tout…

Le devoir sans amour nous rend acharné,
La responsabilité sans amour nous rend impitoyable,
La justice sans amour nous rend dur,
La vie sans amour est sans valeur [….] Aies au fond du cœur la racine de l’amour… Amen » !

Vive la vie, vive la vie familiale, vive la vie consacrée, vive la vie sacerdotale, vive la fraternité,
vive l’amour. Je vous remercie.

Ultima modifica il Domenica, 21 Ottobre 2018 15:45

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