Dans le passé il y a eu le phénomène des enfants de la rue communément appelé « cheque » à Kinshasa en RDC qui faisait rage dans le passé, tout le monde se rappelle. Cette situation n’a pas encore terminé complètement parce qu’Ils sont encore là dans certain coin de la ville surtout au grand Marché Central de Kinshasa, aux alentours de l’Echangeur à Limeté où ils vivent, pendant la journée ou tard dans la soirée et dans la nuit ils attaquent les passants pour demander quelque chose, voler ou violer. Ils sont agressifs mais différents des Gans de Kinshasa appelé KULUNA !
Les Kuluna, les gans un mouvement qui s’est manifesté suite à la dégradation de la situation socio économico politique du pays qui s’est plongé dans une crise économique, sociale par mangue de valeurs, politique … terrible, vers les années 2002 il y a eu l’apparition des jeunes anormales dans certains quartiers de la ville de Kinshasa.
Leur coiffe avec boucle d’oreille
Ils vivent en famille chez eux avec leurs parents, frères et sœurs dans les quartiers où tout le monde le connait bien à la différence des enfants de la rue, eux quittent la famille pour aller vivre dans la rue avec leurs amis(es) loin de leur famille respective.
Cette catégorie des jeunes appelés communément KULUNA sont pratiquement dans les différents quartiers de la ville de Kinshasa, maintenant ils sont aussi en province à l’intérieur du pays, connus dans leur milieu de vie : tout le monde du quartier connait leur nom et prénoms, leur famille…
Ils sont des semeurs de troubles, des violences. Un phénomène, entre eux, influencé par la force de l’appartenance dans un groupe, soi-disant protéger leurs quartiers, être le plus fort du quartier par rapport à l’autre quartier et se défendre en cas qu’ils sont poursuivis par la police ou les agents d’ordre.
Ils utilisent la drogue légère dans la périphérie mais ceux qui ont des moyens peuvent utiliser ce qui est forte, la boisson alcoolique ; ce dernier temps à Kinshasa, il ya un grand marché noir où la boisson et d’autre choses arrivent de l’Angola par LUFU à moins chères, qui facilitent la prise de tout ce produit. Les jeunes font des mélanges de ces boisons alcoolique jusqu’à perdent les contrôles après sa consommation. Pour se battre, ils ont sur eux ou dans les pantalons la machette, ou coupe herbe ou bien un autre instrument tranchant capable de blesser facilement et profondément jusqu’à éliminer la vie humaine.
Ils sont fameux dans les bagarres entre différents groupes de jeunes des autres quartiers suite à des conflits ou bien dispute pour les questions affectives entre garçons et filles. Ils provoquent les autres pour arriver à mener les troubles, ils vont voler ou quidnacpé une jeune fille d’un autre quartier, dans le partage du butin, s’il n ya pas l’attente cela amènera les désordres entre eux.
Ils opèrent tant la journée que la nuit en surveillant la situation sécuritaire de la police ou des agents de l’ordre et quand ceux-ci arrivent ils se cachent pour revenir après leur passage.
Ils sont fameux dans les bagarres, organiser de tel sorte qu’il y a d’éclaireurs qui sont devant, suivis de ceux qui contrôlent la situation, ceux qui attaquent, qui font le combat, leurs fournisseurs de tout ce qu’il trouve sur la route qui peut faire du mal : pierre, bouteille, brique pour lancer et faire fuir le gens, la machette ils utilisent quand ils sont face en face. Quand ils font ça ils avancent et tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin ils volent, pillent, casse de fois… et s’enfuient loin du quartier de peur d’être prit par la police.
Ils sont organisés en écuries : ils ont leurs principes et leurs lois pour bien vivres et faire leurs affaires, ils y a un chef à qui tout le monde écoute et obéis en cas de désobéissance, vous êtes punit avec des coups terribles.
Nous vivons dans ce milieu pour mieux le connaitre, nous avons besoin d’adopter certains comportements. Il faut avoir la patience de connaitre le milieu et la personne avec qui nous vivons avec au quotidien. La simplicité est un élément qui permettra à entrer en contact avec ceux que tout le monde connait qu’il est bandit ; tandis que la peur dans de tel milieu est la chose la plus pire qui conduira à la ruine. Du courage et une psychologie forte. Calme dans les réactions et patience dans l’écoute et la réaction pour ne pas tout perdre. Il faut faire route avec eux sans être comme eux. Ceux qu’ils attaquent sont ceux qui vivent avec eux mais de fois la nuit ils te laissent passé parce que tu leur à saluer le premier me disait un monsieur qui rentre toujours tard la nuit.
Sauvons quelques jeunes
Ils cherchent toujours qu’ils y aient un événement dans le quartier : funérailles, fête, musique…pour faire quelque chose : demander de l’argent pendant les funérailles, être là toute la nuit en train de fumer du chanvre, boire de l’alcool fort… quand ils exagèrent, l’organisateur de l’événement ou la famille éprouvée, font intervenir la police pour la sécurité et calmer les esprits.
Dans de tel milieu « la paix est un comportent » comme disait le vieux Houfouet Bouagny. Un témoignage de vie est demandé pour apporter un changement de comportement de la jeunesse en leur donnant du travail créant au sein d’eux, le respect de la personne qui le formera à la responsabilité, quelques pistes que nous envisageons pour amener à une pastorale de la récupération de la personne de jeune dans cette société après avoir passé à une purification psychologique s’il y a besoin pour éliminer cette perte de nos jeune. « Il faut le faire des hommes avant de leur faire des chrétiens » disait le Bienheureux Allamano.
L’appui du gouvernement est essentiel car sans elle, le pays, la société, l’Eglise ne vaux rien.