C'est dans cet esprit de ferveur missionnaire que la rencontre des LMC a eu lieu le dimanche 29 octobre. La dizaine de participants réunis ont pu approfondir leur connaissance de l’Institut et son esprit.
Ghislaine Crête nous a guidés dans une réflexion sur les premiers pas de la communauté, l’esprit qui animait le fondateur et le dynamisme missionnaire reconnu par l’Église dès sa fondation. Ghislaine a su nous transmettre son amour pour la mission et son attachement à l’œuvre et aux missionnaires de la Consolata. Elle nous a aidés à prendre conscience que l’Institut est né, non tant par l’effort du Bienheureux Allamano, que par son abandon et sa foi profonde en la recherche et l’accomplissement de la volonté de Dieu. « C’est la Consolata qui est notre fondatrice » : ces paroles du père Allamano n’étaient pas seulement des mots, : pour lui, c’était une conviction et une réalité. Il en sera de même au moment de fonder la branche féminine de la communauté. Il saura accepter cette tâche car il y voit un appel du Seigneur, un besoin pour les missions naissantes et une acceptation de la volonté de Dieu. Par la bouche de son évêque et ami, le cardinal Richelmy, le père Allamano se voit confirmer dans son projet de fonder une communauté de sœurs, malgré sa réticence : « Si tu ne l’as pas cette vocation, moi je te la donne! » avait répondu le cardinal à ses objections.
Les premiers jalons de la fondation des communautés, tant masculine que féminine, des Missionnaires de la Consolata indiquent divers éléments chers à la pensée et à la spiritualité du père Allamano : beaucoup prier pour connaître ce que Dieu veut que l’on fasse et aller chercher des conseils chez les personnes en autorité.
Cette réflexion engagée par Mme Crête a donné lieu à un partage sur les diverses formes que prend notre engagement missionnaire et sur la possibilité de confirmer, par un engagement plus formel (de type promesse), notre appartenance à l’Institut et ainsi se sentir soutenus dans notre aspiration à vivre le mieux possible le charisme de la consolation.
« Nous pouvons, comme laïque missionnaire, être missionnaire chez soi. Ne dit-on pas que la mission est partout? Le laïque missionnaire est avant tout un serviteur volontaire appelé par Dieu. C’est un évangélisateur qui annonce la Bonne Nouvelle et qui en témoigne, il est un ardent défenseur de la vie et de la dignité, il mène une vie chrétienne où la prière nourrit sa foi… Que le charisme missionnaire de l’Institut devienne pour chacun de nous une réalité vivante et vitale. Sans lui nous ne saurions nous définir. Il est illuminé par la mission consolatrice et libératrice de Notre Dame de la Consolata; il est soutenu par la paternité féconde du bienheureux Joseph Allamano qui génère un fort sens d’appartenance chez tous les membres de l’Institut. Il offre la meilleure garantie de l’identité présente et future de l’Institut des Missionnaires de la Consolata. » (Ghislaine)
C’est dans cet esprit que nous avons célébré la Parole qui nous invitait à semer autour de nous la parole de foi et de consolation que nous avions partagée.
Et c’est autour d’un goûter fraternel que nous nous sommes donné rendez-vous pour notre prochaine rencontre en février 2009.