Évangéliser l’Afrique aujourd’hui

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Les moyens de communication transmettent l’image d’une Afrique étranglée par différentes formes de pauvreté et de violence. La vie des Eglises sur ce continent s’exprime toutefois au travers d’un dynamisme multiforme, à savoir la croissance numérique du clergé local et celle du nombre des chrétiens toujours présents aux joyeuses et massives célébrations eucharistiques. Ce paradoxe existant entre les conditions sociales et la situation ecclésiale démontre que la mission évangélisatrice en Afrique n’est pas encore achevée.

Introduction.

Les médias véhiculent souvent l’image d’une Afrique étranglée par diverses formes de pauvreté. La vie des Églises de ce continent connaît, en revanche, un dynamisme multiforme, qui s’exprime, par exemple, à travers la croissance numérique du clergé local ou la fréquentation massive et joyeuse des célébrations eucharistiques. Ce paradoxe entre conditions sociales et situation ecclésiale montre que la mission évangélisatrice africaine n’est pas encore terminée. 

En quoi consiste-t-elle exactement aujourd’hui ? Pour honorer cette interrogation, la présente étude commence par proposer une vue d’ensemble des orientations missiologiques formulées officiellement et particulièrement pour l’Afrique. Elle se poursuit par l’identification de quelques défis majeurs de l’évangélisation actuelle de cette partie du monde. Si la première phase semble s’annoncer théorique, la seconde promet une observation plus concrète de l’expérience existentielle de l’Africain contemporain.

1. Orientations officielles

L’évangélisation de l’Afrique vit naturellement d’une appropriation particulière du discours missiologique que l’Église universelle puise dans les Saintes Écritures et exprime dans les documents magistériels ou à travers les résultats de la recherche théologique. Cet enseignement universel se penche quelquefois de manière plus précise sur les réalités spécifiquement africaines. De cette particularisation procèdent des textes au nombre desquels les plus significatifs semblent être Des prêtres noirs s’interrogent(1), l’allocution du Pape Paul VI à Kampala(2) et les exhortations apostoliques issues des deux dernières assemblées spéciales du Synode des évêques pour l’Afrique(3).

L’ouvrage cité en première position peut être considéré comme l’acte de naissance de la théologie africaine francophone en raison du contexte historique de sa parution. Alors que la plupart des colonies françaises sont engagées dans le processus de la décolonisation, treize jeunes prêtres originaires du Congo Belge, de l’Afrique Occidentale Française, de l’Afrique Équatoriale Française et d’Haïti unissent leurs efforts pour questionner l’alliance entre la culture nègre et le message chrétien. Leurs différentes contributions qui, du reste, bénéficient du prestigieux parrainage de Monseigneur Marcel Lefèbvre et de la caution scientifique d’Alioune Diop, soulèvent fondamentalement et explicitement le problème de l’indigénisation de la religion chrétienne. Cette initiative(4) ouvre une trajectoire missionnaire. Elle indique globalement la coexistence heureuse entre les civilisations africaines et le message évangélique comme un axe prioritaire de l’évangélisation. Les efforts des nombreuses générations de missionnaires pour ériger l’Africain en sujet spécifique de l’alliance avec Dieu, au-delà de la culture occidentale qui médiatisait jusqu’alors son accès à l’Évangile, trouvaient enfin une formulation officielle. 

Dans le même mouvement d’une prise en compte plus sérieuse de l’appropriation africaine de l’Évangile, le passage du Pape Paul VI en Ouganda représente un événement remarquable. Cette première visite d’un souverain pontife en Afrique advient dans un contexte ecclésial caractérisé par un grand signe de l’enracinement effectif du christianisme en terre africaine. Le 18 avril 1964, en effet, à Rome, vingt-deux martyrs de ce pays étaient présentés à l’Église universelle comme des modèles de sainteté. Le 31 juillet 1969, en clôturant la première assemblée du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar, dans la cathédrale de Kampala, Paul VI prononce ces termes mémorables : « Vous, Africains, vous êtes désormais vos propres missionnaires »(5). 

Même sans avoir capté de ses propres oreilles le son de la voix pontificale, qui formulait cette déclaration, on en devine la vibration et le retentissement. À dire vrai, la double mention des destinataires, avec le pronom personnel « vous » et par l’appartenance continentale, confère à la phrase la tonalité d’une interpellation ferme, précise et solennelle. La gravité du moment est également soulignée par l’adverbe « désormais ». Ce mot situe clairement sur le plan de la temporalité et donne à penser que le moment présent constitue un tournant. On voit donc s’inaugurer un nouvel âge missionnaire, dont le maître-mot est l’auto-évangélisation de l’Afrique. 

Le cri poussé par le Pape appelle clairement à une véritable pâque missionnaire africaine, un changement de posture qui revient à une implication plus profonde des Africains dans la proclamation de l’Évangile à leur monde. Un tel appel donne lieu à des réceptions malencontreuses. Cette interpellation ne vise certainement pas l’instauration d’une quelconque opposition entre les agents de la mission sur la base de leurs origines géographiques ou culturelles. Le serviteur de l’unité de l’Église ne saurait aller dans ce sens sans contredire une dimension fondamentale de sa vocation. Il n'est donc question ni d’une démission(6) ni d’un moratoire(7). Les deux options, même si elles visent la maturation du christianisme africain, ne vont pas sans fracture inter-ecclésiale et sans appauvrissement en universalité. Elles tendent plus à la balkanisation des continents qu’à leur rassemblement. Il ne s’agit pas non plus de se sentir plus propriétaires de l’évangélisation que d’autres au risque de cultiver une forme plus ou moins inconsciente ou larvée de l’exclusion. Il est juste question d’une contribution plus engagée à l’évangélisation de son propre univers. Cette responsabilité de l’héritage et de la continuité de la mission commencée par les étrangers s’exerce sans négation de l’identité universelle de l’Église. L’évangélisation de l’Afrique concerne la totalité de l’Église et, inversement, l’évangélisation du monde entier engage l’Afrique.

En plus de cette déclaration pontificale, l’expérience missionnaire sur l’Afrique a été plus récemment marquée par les orientations issues des deux dernières assemblées synodales consacrées à la situation de ce continent. La première, qui se tenait en avril 1994 sur l’Église en Afrique et sa mission évangélisatrice vers 2000, a naturellement entendu le message dramatique émis par le génocide rwandais qui se perpétrait à la même période. Elle a abouti à l’exhortation apostolique Ecclesia in Africa dont la table des matières égraine littéralement une liste de défis missionnaires : l’approfondissement de l’évangélisation, les divisions multiformes, la qualité de l’engagement au service du peuple de Dieu, le marasme socio-politique, la gestion des moyens de communication… 

La seconde, réunie en octobre 2009 sur le thème de la réconciliation, de la justice et de la paix, a donné lieu à une exhortation apostolique au titre aussi évocateur que celui de la précédente assemblée : Africae munus. En rêvant de voir l’Afrique devenir un poumon spirituel de l’humanité, ce texte présente les fondements théologiques, les acteurs, les lieux et les moyens de la renaissance africaine.

Une vue d’ensemble de ces deux textes synodaux conduit à constater qu’ils se situent dans une perspective manifestement missionnaire. De part et d’autre, il est fondamentalement question du rapport au monde. Leurs devises bibliques respectives l’affirment par la reprise en chœur de la thématique de l’évangélisation soit à travers la notion de témoignage soit par les métaphores du sel et de la lumière(8). Dans ce sillage, leurs messages comportent une remarquable teneur sociale et politique. Ainsi une nouvelle trajectoire missionnaire part de ces documents. Tout en affirmant l’irréductible dimension théologale de la mission chrétienne, nos deux exhortations post synodales orientent l’évangélisation de l’Afrique vers une meilleure prise en compte des conditions sociales de cette partie du monde. 

2. Constatations personnelles

En réalité, les différents accents missionnaires que portent ces documents et déclarations de la seconde moitié du siècle dernier et des premières années du présent millénaire gardent entièrement leur pertinence au regard de la situation sociale et ecclésiale de l’Afrique. Tout en reconnaissant la présence effective de certaines métamorphoses culturelles et sans oublier les mutations survenues dans la vie de l’Église, il faut reconnaître objectivement que le conflit entre la foi chrétienne et la vie en Afrique persiste. Une des expressions les plus criantes de ce phénomène se trouve dans le paradoxe entre l’insalubrité des cités doublée de l’incurie des institutions et la fréquentation massive des églises couplées à la multiplication des Églises. On n’est pas loin de succomber à la tentation de supposer que le dynamisme de la chrétienté en Afrique est inversement proportionnel à la qualité de vie d’une part importante de ses habitants. Cette situation renvoie directement à la responsabilité des Africains dans l’évangélisation de leur continent à laquelle invitait Paul VI. Elle récapitule également les litanies des détresses africaines dont les pères synodaux se sont fait l’écho.

À notre sens, considérés ensemble, l’état actuel du christianisme et la vie quotidienne en Afrique, envisagés dans une certaine moyenne, adressent au moins trois types d’appels aux missionnaires que l’on pourrait désigner par Dieu, l’humanité et le monde, sans perdre de vue l’indéniable articulation de ces trois réalités.

À propos de Dieu, constatons que le légendaire caractère religieux de l’âme africaine n’a pas été démenti par la modernité. Bien au contraire, la piété populaire tend à exploser, les nouveaux mouvements religieux prolifèrent et la dimension magico-religieuse de la mentalité ambiante reste vive. Loin de vouer cette religiosité aux gémonies, nous l’interprétons comme l’expression de la soif naturelle du surnaturel et la manifestation de la capacité à s’ouvrir au divin. Cependant, celles-ci comportent des dérives tant de la part des croyants que du fait de certains pasteurs véreux. Les premiers sombrent quelques fois dans une sorte de fatalisme déresponsabilisant. Les seconds exploitent de manière éhontée la crédulité du peuple. Ce règne de l’irrationnel et de l’ésotérisme aggrave considérablement la misère africaine. Dans ces conditions, évangéliser l’Afrique contemporaine revient proprement à rationaliser le religieux pour qu’il ouvre sainement au divin et s’enracine profondément dans l’humain. La réalisation de ce projet passe par plusieurs actions, dont la généralisation d’une formation à l’intelligence de la foi. Cette opération consiste à désenclaver la théologie au sein des universités catholiques où, au lieu de l’admettre comme une véritable actrice de la construction de l’esprit, on la tolère à peine. Elle vise aussi à lever l’anathème que le système universitaire(9) hérité des puissances coloniales, avec ses relents de laïcisme, a jeté sur la religion. L’instauration des sciences religieuses dans l’espace académique va dans ce sens. Bien entendu, parallèlement, il faudrait soutenir les efforts déjà déployés pour la diffusion d’une culture théologique solide. En Afrique, l’enseignement de la théologie constitue une œuvre de salubrité publique, car la réflexion sur la chose religieuse entretient naturellement l’esprit critique et ce dernier jugule efficacement toute sorte de supercherie. Ainsi l’Évangile en Afrique circulera dans des conditions plus saines.

À côté de Dieu, le point sur l’humanité se rapporte précisément aux différents mécanismes politiques et socio-économiques qui caractérisent le fonctionnement actuel de l’Afrique. À ce sujet, s’il existe de véritables motifs d’espérance, en raison de certaines initiatives privées ou publiques louables, le réalisme invite à ouvrir les yeux sur les innombrables facteurs chaotiques qui entravent le développement du continent. L’observation du même monde fait constater également que, dans plusieurs pays, la classe politique, l’intelligentsia, les décideurs économiques, bref, le gratin de la société se réclame du christianisme. Certains revendiquent même fièrement leur passage dans des maisons de formation préparatoire au sacerdoce. Un observateur confiait que dans un grand port maritime d’une mégalopole africaine, les plus corrompus appartiennent aux Églises traditionnelles alors que les adeptes des nouveaux mouvements religieux brillent par leur honnêteté. Face à cette situation, le diagnostic tombe tout seul : il existe une inconséquence sociale de la foi ! Il semble difficile de rendre compte autrement de ce paradoxe entre l’appartenance au christianisme et la déliquescence des sociétés dirigées par des chrétiens et formées majoritairement de leurs coreligionnaires. Dans ces conditions, la mission se trouve face au défi de la concrétisation de l’enseignement social de l’Église. Évangéliser l’Afrique contemporaine revient proprement à œuvrer pour une réception fructueuse du discours social de l’Église. Cette affirmation n’est pas une plainte sur l’admirable engagement social des missionnaires. Ceux-ci, bien au contraire, méritent des hommages en la matière. Il s’agit d’opérer une réorientation qui, sans déserter le domaine des œuvres sociales classiques, intègre le souci de faire vivre la doctrine de l’Église sur l’organisation de l’être-ensemble. Des efforts existent déjà dans ce sens, mais ils sont à consolider.

Avec Dieu et l’humanité, le concept du monde évoqué plus haut renvoie au cadre matériel de la vie en Afrique. À ce propos, notre raisonnement se construit sur les mutations survenues au tournant des deux derniers millénaires. A la faveur de la mondialisation, l’Afrique semble être devenue, d’une certaine manière, un maillon de la chaîne de la modernité. On ne peut que se féliciter du désir de modernisation qui habite les jeunes générations du continent. Cependant, certains paradoxes peuvent aussi provoquer la désolation. Autrefois, il y a plus ou moins une trentaine d’années, l’eau courante ne manquait pas dans les foyers connectés au réseau des compagnies qui en avaient la charge. L’électricité était régulière dans les mêmes conditions. Les services municipaux de voirie veillaient sur l’hygiène publique au point d’infliger des amendes aux familles qui ne se conformaient pas aux normes officielles de salubrité. Le courrier était distribué avec une certaine fluidité. Les agressions étaient rares et les embouteillages quasi inexistants. Aujourd’hui, les robinets ont tari. Les coupures d’électricité sont devenues si courantes que le sens d’un mot s’est élargi pour les désigner : délestage. Les immondices rivalisent avec les fleurs dans certains quartiers. La poste publique se montre indélicate au point d’éventrer sans scrupule et fréquemment les colis. L’insécurité devient une des principales caractéristiques de l’atmosphère de nos cités. Les embouteillages alourdissent dramatiquement les journées des citadins. Ce tableau n’a rien de la nostalgie d’un paradis perdu. Il dépeint juste la triste dégradation écologique du continent. Si les charismes des congrégations naissent en réponse aux conditions existentielles d’un peuple à un moment de son histoire, nous pouvons espérer l’éclosion des instituts missionnaires spécialisés dans la collecte des ordures par exemple. Évangéliser l’Afrique contemporaine revient proprement à cultiver une spiritualité verte, celle qui fait habiter la terre en conformité avec le projet originel de son Créateur. 

Conclusion

La mission évangélisatrice en Afrique semble avoir quelque chose de l’avènement eschatologique du Fils de l’homme tel qu’il est décrit en Mt 24, 37-42 et son parallèle en Lc 17, 26-35. À la différence de la version lucanienne, le texte matthéen appelle explicitement à la vigilance : « Veillez donc… ». Veiller, c’est littéralement ne pas baisser la garde. De cette attitude dépend la réussite de l’action missionnaire. L’un et l’autre texte comportent un accent apocalyptique bien avéré, dans la mesure où ils proposent une vision de l’histoire en temps de crise. Cette situation n’est pas loin de celle de notre continent. Remarquons aussi le mouvement binaire présent dans la dernière séquence de la péricope : deux hommes, deux femmes avec la diversité de leurs sorts ; une personne est prise et une autre est laissée. Le déclin de la mission n’est pas une fatalité et sa floraison est absolument possible. Espérons donc dans la vigilance !

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(1) Des prêtres noirs s’interrogent, Paris, Cerf, 1956. Le cinquantenaire de la parution de cet ouvrage a été marqué par la parution d’une nouvelle édition : Léonard Santedi Kinkupu, Gérard Bissainthe, Meinrad Hebga (Présenté par), Des prêtres noirs s’interrogent. Cinquante ans après…, Paris, Karthala/Présence Africaine, 2006. Une synthèse du colloque organisé à l’occasion de cet anniversaire est proposée par Pierre Diarra, « Des prêtres noirs s'interrogent. Colloque pour le 50e anniversaire du livre paru aux éditions du Cerf en 1956 réédité aux éditions Karthala en 2006 », Histoire, monde et cultures religieuses 1, 2007, p. 156-160.

(2) Paul VI, « L’Église d’Afrique à l’heure de l’Afrique », www. vatican.va, consulté le 05 décembre 2015. 

(3) Jean-Paul II, Ecclesia in Africa, Paris, Cerf, 1995 ; Benoît XVI, Africae munus, Paris, Bayard/ Cerf/Fleurus-Mame, 2011. Le cachet africain de ces documents devient d’autant plus saillant qu’ils ont été donnés respectivement à Yaoundé et à Ouidah. 

(4) D’autres réflexions soucieuses de la même problématique seront entreprises dans des domaines plus spécifiques. Nous pensons, par exemple, à Engelbert Mveng et  Raphael Jehuclah Zwi Werblowsky, Black Africa and the Bible. L’Afrique noire et la Bible, Jérusalem, 1972.

(5) Paul VI, « L’Église d’Afrique à l’heure de l’Afrique ».

(6) Fabien Eboussi Boulaga, « La démission », Spiritus 56, 1974, p. 276-287. À la page 287, l’auteur écrit : « Que faire ? La réponse sera brève : que l’Europe et l’Amérique s’évangélisent elles-mêmes en priorité. Que l’on planifie le départ en bon ordre des missionnaires d’Afrique ! » Jean-Marc Ela, Repenser la théologie africaine. Le Dieu qui libère, Paris, Karthala, 2003, p. 192-199, permet d’envisager cet article dans la foule des documents missiologiques sur l’évangélisation de l’Afrique.

(7) Le terme désigne la proposition du pasteur kenyan John Gatu qui, en 1971, plaidait en faveur d’un retrait temporaire des missionnaires étrangers et de la suspension du soutien financier en faveur des Églises d’Afrique pour favoriser la maturation de ces dernières et leur permettre d’acquérir un statut de partenaires adultes dans le dialogue avec leurs sœurs occidentales. Pour une présentation de cette idée et des réactions qu’elle a suscitées, voir Maurice Cheza, « Débats autour des enjeux et de la stratégie missionnaires dans les années 1970 », dans Jean Comby (dir.), Diffusion et acculturation du christianisme (XIXe-XXe s.). Vingt-cinq ans de recherches missiologiques par le CREDIC, Paris, Karthala, 2005, p. 577-587.

(8) Elvis Elengabeka, « Emblèmes bibliques des synodes africains », Annales de l’École Théologique Saint Cyprien 20, 2007, p. 85-94.

(9) Alphonse Quenum, « Naissance de la théologie universitaire dans les églises d’Afrique », in François Bousquet, Henri Jérôme Gagey, Geneviève Médevielle et alii, La responsabilité des théologiens. Mélanges offerts à Joseph Doré, Paris, Desclée, 2002, p. 339.

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