Les femmes dans l’Église d’Afrique

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A Missioner’s Reflection

L’EGLISE EN AFRIQUE AU SERVICE DE LA RECONCILIATION, DE LA JUSTICE ET DE LA PAIX

Ecclesia in Africa avait comparé l’Afrique d’aujourd’hui à cette personne qui, E descendant de Jérusalem à Jéricho, tomba entre les mains de brigands qui la laissèrent à demi morte sur le bord du chemin, après l’avoir dépouillée et rouée de coups. En effet, tel était le spectacle douloureux et insupportable qu’offrait l’Afrique : d’innombrable êtres humains blessés, malades, marginalisés, abandonnés..., ayant besoin d’un bon samaritain pour leur venir en aide.

Plus de dix ans après la publication de ce document, force est de reconnaître que la situation
s’est plutôt aggravée.

Il m’a été demandé de parler des femmes dans l’Église d’Afrique. D’entrée de jeu, j’ai voulu aborder la question en la regardant du point de vue de la collaboration entre hommes et femmes. Cette collaboration, me semble-t- il, a tout à voir avec le thème qui nous occupe, à savoir : « l’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix ».

J’aimerais tenter une autre comparaison. L’Afrique actuelle, ne pourrait- elle pas faire penser à cette jeune fille de 12 ans, dont le père Jaire, chef de synagogue, vient supplier Jésus pour qu’il la sauve car elle est à toute extrémité ?

Les paroles et gestes de Jésus me serviront de trame dans cette petite causerie.

Jésus serait-il l’ultime recours pour ce père au bord du désespoir ? Jésus pourtant ne fera rien sans mettre aussi la mère de la petite à contribution (... Mais les ayant tous mis dehors, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant ... et il pénètre là où était l’enfant Mc 5, 40). Il a besoin d’elle comme partenaire responsable, tout comme le père, de son œuvre de libération. Il sait que face à toute situation de violence et de mort, la vocation de la femme est d’être sacrement de l’espérance. La femme est gardienne de la vie. C’est souvent dans des situations où la vie est en danger qu’elle déploie son savoir faire pour soigner, protéger, nourrir. Les cas sont nombreux en Ethiopie, en Angola, au Rwanda, en RDC, où des femmes, silencieusement, mais efficacement, ont fait et continuent à faire vivre le pays, la société. C’est pourquoi Jésus sort cette mère de l’ombre afin qu’elle devienne, elle aussi, partie prenante de la vie nouvelle qu’il redonne à l’enfant.

La manière de se situer de Jésus par rapport à la femme rappelle celle de notre Fondateur, le Cardinal Charles Lavigerie. En 1867, il écrit aux membres d’une association ce qui suit : « Malgré le zèle des Missionnaires (hommes), leurs efforts ne produiront jamais des fruits suffisants s’ils ne sont pas aidés par des femmes apôtres auprès des femmes : Ce ministère, ils ne peuvent le remplir par eux-mêmes : seules des femmes peuvent approcher librement des femmes païennes, entretenir avec elles des rapports de charité, panser leurs maux, toucher leurs cœurs....Cet apostolat ne s’arrête pas à la femme. La femme est à l’origine de tout, puisqu’elle est la mère. Ses enfants sont ce qu’elle les fait. Elle dépose dans leurs âmes des semences que rien ne détruit, et qui germe malgré toutes les forces contraires. Donc, peu à peu, par les femmes, on a la famille, et par la famille, la société ».

Ailleurs, il dit : « Vos filles vont être de véritables missionnaires, plus utiles et plus efficaces que les prêtres eux-mêmes, parce qu’elles feront aux enfants un bien plus solide et plus durable.

Elles vont commencer véritablement la conversion de l’Afrique dans sa portion la plus essentielle, dans les femmes, qui deviendront, elles, mères et chefs de familles chrétiennes ».

A l’instar de ce que cette jeune fille malade représente aux yeux de son père et de sa mère, l’Afrique actuelle est, selon Benoît XVI, « la grande espérance de l’Église », à cause de tous les signes positifs jalonnant la dernière décennie, ainsi que le montrent les numéros 6 et 7 des Lineamenta pour la deuxième assemblée du synode.

En dépit de cela, l’Afrique est toujours et encore à toute extrémité, comme la jeune fille de 12 ans. Celle-ci est comme morte avant même que Jésus n’arrive sur les lieux.

De quoi se meurt l’Afrique à l’heure actuelle ? Plutôt que de reprendre la série de maux si bien énumérés dans les Lineamenta, je me contenterais de citer quelques statistiques : Selon Robert Zoelick, un des présidents de la banque mondiale, la crise financière a déjà fait replonger 100 millions de personnes dans la pauvreté et le recul des exportations va en mettre des dizaines de millions au chômage. Et le même de conclure que les pauvres des pays africains n’ont pas à payer le prix d’une crise qui est née aux USA.

Nous apprenons aussi de Paul Collier, un professeur d’économie à l’université d’Oxford, que parmi les 58 pays les plus pauvres du monde, dont l’Afrique abrite les 2/3, les habitants vivent comme au XVIème siècle : ils subissent conflits violents, épidémies, pauvreté, espérance de vie faible – ils savent que le XXIème siècle existe et qu’ils sont laissés au bord de la route. Ces pays vont souffrir de la baisse ponctuelle des matières premières et de la réduction de l’aide aux pays en développement qui va probablement découler de la récession. Il ajoute que l’inégalité économique dans un monde globalisé va devenir un cauchemar.

La FAO, quant à elle, attire l’attention sur le fait que la crise financière ne doit pas faire oublier la crise alimentaire toujours présente.

Les derniers chiffres présentés par cette organisation sont éloquents : · Plus de 900 millions de personnes souffrent de faim dans le monde. · Près de 89% d’entre elles, soit 750 millions de personnes, vivent en Afrique et en Asie. · 36 pays situés, pour la plupart en Afrique, dépendent d’une aide extérieure plutôt insuffisante, pour nourrir leur population.

Dans un tel contexte, est-ce surprenant d’apprendre la mort d’une centaine de personnes au Kenya, sans compter des blessées graves, dans l’explosion d’un camion citerne accidenté, alors qu’elles essayaient de récupérer un peu d’essence pour s’aider à survivre ? Le viol comme arme de guerre a atteint son niveau le plus élevé. WILDAF-Zambie et Victim Support Unit (VSU), l’unité de police qui traite des abus contre les femmes et les enfants en Zambie soutient que c’est la loi du silence qui expliquerait cette hausse. Que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre, la violence contre les femmes et les filles prend une ampleur de plus en plus inquiétante. En Côte d’Ivoire, en Zambie, en RDC, en Afrique du sud, au Libéria au Cameroun, au Burkina-Faso et ailleurs en Afrique, on assiste, presque impuissants, à la montée de ce fléau.
Ce qu’en dit l’écrivain congolais Boyla est très éclairant : « loin d’être une fatalité, la violence sexuelle de masse présuppose une ‘stratégie délibérée’ ; les femmes sont devenues des cibles dont le corps correspond à un territoire. Les viols collectifs, les grossesses forcées et l’esclavage sexuel sont des instruments de génocide et de nettoyage ethnique ».

Avec de tels problèmes, l’Afrique n’est pas près de se relever. Aux yeux de bien des gens, africains ou non, elle est même morte, qu’est-ce qu’on peut faire d’autre sinon accepter cette fatalité ?

Le chef de la synagogue entend un discours similaire au sujet de sa fille : « Elle est morte, pourquoi déranger encore le maître ? ». Mais Jésus, qui a entendu, dit au papa : « sois sans crainte ; aie seulement la foi ».

Plus tard, il dira cette parole surprenante aux gens qui se lamentent: « ...elle n’est pas morte mais elle dort », parole accueillie par les moqueries. Est-il fou ou quoi pour tenir de pareils propos ? Pendant toute cette scène, la mère, encore dans l’ombre, n’en est pas moins présente ( ... Mais les ayant tous mis dehors, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant ... et il pénètre là où était l’enfant Mc 5, 40).

La présence du couple aux côtés de Jésus n’est pas sans signification. En choisissant de ne prendre avec lui que cet homme et cette femme pour les faire assister au retour à la vie de leur enfant, Jésus pose un acte prophétique. Les trois disciples, aussi témoins de cette vie nouvelle, comprennent-ils toute la portée du choix de Jésus ? Probablement pas, ne parlons pas de ceux qui se sont moqués de lui et de tous ceux qui sont resté au dehors.

Cet homme et cette femme, c’est l’image de notre Église qui se veut sacrement du Royaume de Dieu. C’est à l’homme et à la femme ensemble que Jésus confie sa mission de contribuer à faire advenir le règne de justice, de paix et de réconciliation dans le monde. Que d’obstacles pourtant sur le chemin de la collaboration véritable entre les hommes et les femmes, aussi bien dans l’Église que dans la société.

Une étude faite en 2004 sur la situation des femmes au Burkina nous révèle que ce n’est pas l’absence de textes protégeant les droits des femmes qui est en cause. Le problème, c’est bien l’ignorance de l’existence de ces textes ou les difficultés de leur mise en application résultant de la conception patriarcale de la société. Un autre problème, non moins important, est le vide juridique constaté dans des situations telles que la violence faites aux femmes et aux enfants ainsi que l’inexistence d’une obligation de placer des femmes en position éligible pour les partis politiques.

Ailleurs, comme en RDC, c’est le fondamentalisme religieux qui gagne du terrain avec, comme résultat, une régression en matière des droits des femmes. Ceci oblige les organisations féminines à s’organiser et à rechercher des soutiens politiques. Elles sont, en effet, sujettes à l’exclusion de la part de leur milieu en cas de non adhésion à ces fondamentalismes.

Reconnaissons aussi que dans bien des cas, surtout en milieu rural, la femme peut devenir
l’obstacle majeur à son propre développement, quand elle demeure sous l’emprise de la tradition et des coutumes rétrogrades. Elle trouve tout naturel de se voir reléguée au second plan et figée dans le rôle de mère et femme au foyer.

Dans l’Église catholique, le clergé était et est encore un monde d’hommes. Rien d’étonnant dès lors que la culture catholique soit une culture essentiellement masculine dans ses institutions et son organisation très hiérarchisée. Pourtant, dans cette tradition catholique, des femmes, religieuses pour la plupart, mais aussi des laïques, se sont fait une place et ont réussi à trouver des espaces d’expressions et de liberté.

Actuellement, l’Église catholique continue de présenter un visage très traditionnel sur plusieurs plans.

Ainsi, elle reconnaît l’égalité essentielle entre homme et femme mais maintient celle-ci en situation de subordination et d’infériorité. Il est aussi beaucoup question de la dignité des femmes dans les textes pontificaux, mais le partage effectif des tâches dans l’Église entre les hommes et les femmes fait que la parole officielle du monde catholique reste très masculine. Il est clair que le système patriarcal dans lequel prennent racine les structures ecclésiastiques donnent lieu à une lecture de la tradition et du magistère qui se pose en contradiction avec les Écritures et les signes des temps.

L’intégration de l’approche genre manque cruellement dans l’Église et les sociétés, en Afrique
et ailleurs. Et si la femme est, pour ainsi dire, absente des cercles où se prennent les décisions concernant la vie à différents niveaux, comment apportera-t-elle sa contribution spécifique ?

Pourtant, les prises de position de Jésus par rapport aux femmes ont eu et continuent à voir un pouvoir de transformation toujours à découvrir. Ainsi, elles mettent en lumière le caractère, dirions-nous, antiévangélique de la répartition des tâches dans l’Église, une répartition qui confie aux hommes les structures et aux femmes les infrastructures. Des voix prophétiques s’élèvent, heureusement. Des évêques, prêtres et laïcs travaillent activement selon l’esprit de Vatican II pour 2009/94 que l’Église, peuple de Dieu, devienne de plus en plus cette communauté de frères et de sœurs, disciples égaux en dignité devant Dieu, rendant ainsi crédible la Bonne Nouvelle du salut pour tous.

Revenons encore à la scène de l’évangile qui nous sert de trame. Jésus, au grand étonnement des participants, fait se lever la fillette qui se mit à marcher, car elle avait 12 ans. Il dit aussi de lui donner à manger. Ce sera au père et à la mère d’y veiller, chacun à sa place.

À travers cet épisode, ce que Jésus nous dévoile relève de la nouveauté de l’évangile. La mission
de nourrir l’enfant est confiée à la fois à la mère et au père. Mission prophétique, qui rejoint l’affirmation biblique en Gn 1, 27, selon laquelle nous sommes créés à l’image de Dieu, homme et femme. Et que dire du message de Paul aux Galates ? : « Vous tous en effet, baptisés dans le Christ, vous avez revêtus le Christ : Il n’y a désormais ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme ; car tous, vous ne faites qu’un dans le Christ- Jésus ». Ne vient-il pas confirmer ce qui précède ?

Et qu’en est-il de l’Église ? Dans quelle mesure s’approprie-t-elle cette nouveauté ?

Parlant de Jésus dans son épître aux Ephésiens, 2, 16, Paul dit : « En sa personne il a tué la haine ». C’est
en effet lui, Jésus, qui est venu détruire les murs que nous, humains, érigeons sans arrêt entre nous, par nos
envies, nos jalousies, nos ressentiments.... Bien évidemment, il veut aussi renverser les barrières entre l’homme et la femme. C’est dans ce sens qu’il convient de comprendre la phrase de Paul : « ... il n’y a ni homme ni femme, car tous, vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus ».

Il ne s’agit pas, bien sûr, de méconnaître la singularité de chacun d’eux, car elle existe et Jésus lui- même en tient compte. Le défi est que si l’Église d’Afrique doit se mettre au service de la réconciliation, de la justice et de la paix en allant rechercher les racines des haines, des injustices et des guerres qui minent le continent, elle n’a pas 36 chemins. Elle doit absolument promouvoir une véritable collaboration, non seulement avec les laïcs et les croyants des autres religions, mais aussi entre hommes et femmes en son sein.

Les exemples d’une telle collaboration ne manquent ni dans l’Église ni en Afrique.


En Afrique du Sud, One man can campaign est une initiative d’un réseau appelé Sonke gender
justice. Il travaille avec des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants d’Afrique du Sud, d’Afrique de l’Est et d’Afrique Centrale, notamment dans le domaine de la violence faite aux femmes et de la réduction de la pandémie du SIDA.

La campagne soutient l’idée que chacun de nous a un rôle à jouer et peut contribuer à créer
un monde meilleur, plus juste et plus équitable. En même temps, elle encourage hommes et femmes à collaborer en vue d’actions visant à améliorer notre monde.

Elles exhortent les organisations religieuses à prendre position en vue de soutenir les efforts
qui visent à mettre fin à la violence faite aux femmes.

En outre, elle a listé une série d’actions que les leaders religieux peuvent entreprendre en
vue de mettre fin au fléau. « L’Afrique pour les droits des femmes » est une autre campagne qui débutera le 8 mars 2009. Elle est lancée par des organisations régionales et internationales de défense des droits de l’homme et des droits des femmes présentes dans toute l’Afrique. Son but est de ratifier les instruments africains et internationaux de protection des droits des femmes et d’aider à les respecter en droit et en pratique. Des personnalités masculines éminentes ont déjà manifesté leur désir de collaboration en soutenant cette campagne.

C’est à ce rôle prophétique qu’est appelée l’Église. C’est ainsi qu’elle peut voir avec les
yeux de Dieu, écouter avec les oreilles de Dieu, sentir avec son cœur et parler avec sa bouche. « Talitha koum ».... Fillette, je te le dis, lève-toi ! », articule Jésus. Aussitôt la fillette se leva et elle marchait, car elle avait douze ans. Et ils furent saisis aussitôt d’une grande stupeur » (Mc 5, 41-42). Afrique, je te le dis, lève-toi ! Si l’Afrique actuelle doit se mettre debout et marcher, la femme a sa partition à jouer dans cette mission, en tant que partenaire de l’homme.

« L’avenir de la planète dépend de la capacité et de la compétence des femmes, non seulement à protéger la vie mais à promouvoir la totalité et l’intégrité de toute la création », nous dit Rose Fernando dans un article paru dans Spritus.

« Talitha koum ... Fillette, je te le dis, lève-toi ! ... et il dit de lui donner à manger » (Mc 5, 43).

Le Dieu de Jésus-Christ un Dieu de la vie. Or, dans la situation concrète de l’Afrique
actuelle, les problèmes relatifs à la justice, à la paix et à réconciliation au niveau social, politique, culturel économique et religieux sont en opposition avec sa volonté.

Dans la vie de l’Église, la femme est doublement concernée par le défi que lance cette situation. D’abord à cause de sa nature même, ensuite parce qu’elle est chrétienne engagée avec d’autres dans la construction de la société en général.

C’est d’elle, la femme que naît la vie. C’est à elle qu’incombe la mission de transmettre les
semences que nul ne peut détruire, comme l’affirme notre fondateur. La femme a donc le défi « de nourrir » l’enfant avec des valeurs du Royaume.

Notes

- IIème Assemblée spéciale pour l’Afrique. « L’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 13-14). Lineamenta. Cité du Vatican 2006.

- La Bible de Jérusalem. Cerf 1988 (Mc 5, 21-24 ; 35-43).

- Homme et femme devant Dieu. Chacun son pas, in Christus n° 190. Avril 2001.


- Les femmes dans l’Église et la société : Défis et Espoirs- Festival œcuménique de la Décennie. Envisager l’avenir après 1988. Harare, Zimbabwe 27-30 nov. 2001.

- Lavigerie à ses missionnaires, lettre aux membres de l’Association de Marie Immaculée pour la conversion des femmes païennes.

- Fondamentalisme religieux au Congo in Awid : le pouvoir des mouvements. Mars 2009.

- Droits de la femme à l’éducation : enjeux psycho-socio-politique. In Cahiers de l’Université catholique d’Afrique centrale, nov. 2008.

- Situation des femmes au Burkina-Faso. Haridiata Dakoure. Déc. 2004.

- One Man Can. Interfaith : Lead by Exemple. Religious Leaders Must Encourage Men to Take a Stand Against Domestic and Sexual Violence.

- Wildaf/Fe DDAF. Afrique de l’Ouest. Femmes, Droit et développement en Afrique. Pour une culture d’exercice et de respect des droits des femmes.

- Genuit F., La nomination de Jésus dans l’Évangile selon Saint Mathieu, in Clerget J., Le nom et la nomination, Toulouse, 1990, pp. 279-294. Fernando R., En contexte intereligieux, in Spiritus, n° 137, 1984 p. 413.


Réf.: Text given by the author to the SEDOS Conference held on 27 March 2009 at the Brothers of
the Christian Schools.

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