REPENSER LA MISSION DU CHRIST AUJOURD’HUI : LA FOI CHRÉTIENNE : OÙ EN SOMMES-NOUS AUJOURD’HUI ? « REFLEXION THEOLOGIQUE »

Category: Missione Oggi
Hits: 2800 times

« La foi chrétienne : où en sommes-nous aujourd’hui ? » Les raisons de poser une telle question nous semblent énormes. D’abord, le Pape Benoit XVI a déclaré la période entre le 11 octobre 2012 et 24 novembre 2013 une Année de la foi. La date du commencement de cette Année (le 11 octobre 2012) est très significative, car elle marque le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II ainsi que le vingtième anniversaire de la publication du Catéchisme de l’Église catholique. Notre deuxième raison de nous poser cette question c’est que nous nous approchons du temps de Noël, un des moments forts de l’Église et où celle-ci nous invite à approfondir notre foi.

Lors de l’ouverture de l’Année de la foi, le Saint Père disait : « Alors que dans le passé il était possible de reconnaître un tissu culturel unitaire, largement admis dans son renvoi aux contenus de la foi et aux valeurs inspirées par elle, aujourd’hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands secteurs de la société, en raison d’une profonde crise de la foi qui a touché de nombreuses personnes » (Benoit XVI, Porta Fidei, n° 2). Dans ce Motu Proprio, la crise de la foi s’avère le motif principal de promulguer une Année de la foi. Raison pour laquelle nous nous proposons dans cette petite réflexion de faire, quoiqu’en squelette, une relecture actuelle de la Foi chrétienne. Nous nous interrogerons sur le « pourquoi » de ladite crise, afin d’en identifier des réponses et d’en proposer des pistes de solutions. Car, à nos yeux, l’Église ne peut point surmonter ladite crise pour autant qu’elle en ignore les causes.

D’après nous, la crise de la foi chrétienne de notre siècle est due aux causes autant internes qu’externes. Les causes internes ou celles à l’intérieur de l’Église sont principalement à caractère théologique et pastoral : manque de doctrine bien soignées et actualisée, carence d’un véritable témoignage de la foi. Examinons-les de près.

Quant à la première cause à caractère théologique et pastoral, le manque de doctrines bien soignées et actualisées, nous n’en traiterons que quelques cas à titre exemplaire. Premièrement, les dogmes catholiques. Ceux-ci sont définis comme des vérités révélés à croire. Cela veut dire qu’ils définissent foi catholique. D’où le besoin de soigner leur définition ainsi que leur actualisation à chaque époque. Cela parce que la foi va en parallèles avec la culture et la civilisation de chaque siècle. Mais il est souciant de voir encore aujourd’hui des dogmes qui ne sont ni claires ni actualisés pour bien être saisis par les peuples de cette génération. Un effort remarquable a été fait par le Concile Vatican II, un Concile dont nous fêtons le jubilé d’or. Mais malgré cet effort, il y a de ses documents dont la clarté et l’actualisation boitent encore. Par l’exemple, le dogme du péché originel, comme expliqué dans l’un des fruits dudit Concile : le Catéchisme de l’Église Catholique, qui marque 20 ans depuis sa publication.

En ce qui concerne le dogme du péché originel, nous jetterons un coup d’œil  dans notre réflexion sur deux positions. D’abord la définition traditionnelle de l’Église comme se trouve dans le Catéchisme de l’Église Catholique et ensuite la définition nouvelle.

C’est cette définition traditionnelle qu’on retrouve dans ledit Catéchisme et considère le péché originel comme la perte, la privation de la justice originelle. D’après cette définition, tous les hommes sont impliqués dans le péché d’Adam. Il s’agit ici d’un péché transmis par propagation à toute l’humanité, c’est-à-dire par la transmission d’une nature humaine privée de la sainteté et justice originelles (Cf. CEC n° 396-421).

Selon la culture juive de l’A.T., il pouvait aller de soi que les enfants puissent être punir pour les fautes de leurs parents. D’où une réception facile chez les juifs de cette considération que tout le monde a péché en Adam (Gn 2-3). Cette manière d’explication se comprenait à cette époque et dans cette culture. Mais à notre siècle et dans d’autres cultures, elle ne se comprend plus ainsi, le moment où le péché se comprend comme un acte volontaire, responsable…Grâce à l’évolution de l’exégèse biblique, nous savons aujourd’hui que la notion de la vérité historique a changé. Elle ne se définit plus comme l’adéquation des événements à la réalité brute : l’écriture de l’histoire est toujours une reconstruction.  C’est le cas de Genèse 2-3, où les Israélites, après l’exile, cherchent à définir leur identité théologique et le sens de leur vie, et donc ce passage ne devrait pas être pris au pied de la lettre.

De ce fait, cette position traditionnelle montre aujourd’hui des lacunes et n’arrive pas à résoudre les problèmes connexes à ce dogme : le dogme de l’Immaculée Conception, le baptême des enfants et le sort de ceux-ci qui sont morts sans baptême, la souffrance et la mort sont-elles conséquences du péché ?

Et ce n’est pas assez dit ! Cette définition traditionnelle a conduit à un autre problème théologique : le rapport entre nature et grâce.  À travers les siècles, on voit une tendance à séparer les deux sphères de la réalité : l’ordre naturel de celui surnaturel. Mais à chaque époque, ce problème se donne une tonalité nouvelle : si aux IV et V siècles il s’agissait de nature et grâce (Cf. Débat entre Pelage et Augustin), aujourd’hui il est question de « Foi et Raison ».

La distinction entre les deux sphères, naturel et surnaturel, nature et grâce (Foi et Raison) a pour cause la définition traditionnelle du péché originel, où celui-ci est considéré comme la perte, la privation de la justice originelle (Cf. A. Vanneste, Saint Thomas et le problème du surnaturel). Cette séparation a une implication négative sur la foi chrétienne : « Dès que l’homme, par le péché originel, a perdu les dons surnaturels (la surnature), il ne se voit plus tenu à se « comporter », à « marcher » selon la surnature (la religion, le Magistère), mais selon sa propre nature, sa propre liberté (Cf. G. Shimba Banza, La question soulevée par l’Encyclique Veritatis Splendor). En conséquence, l’homme moderne estime que le Magistère lui-même ne peut intervenir en matière morale que pour exhorter les consciences et proposer les valeurs dont chacun s’inspirera ensuite, de manière autonome, dans ses décisions et dans ses choix de vie. C’est pour cela que l’homme moderne s’abandonne au relativisme et au scepticisme (Cf. VS n° 4). La foi, la religion ou le surnaturel n’est pas pour tous, mais seulement pour un certain groupe, ceux qui croient en Dieu, et les restes ont leur vie, indépendamment de Dieu et de l’Église, faute de dons surnaturels (grâce).

La définition nouvelle du péché originel explique le Dogme du péché originel de manière plus théologique, simple mais convainquant, compréhensible, plausible et plus actualisée, sans en perdre l’essence : « Dire que tous les hommes ont péché en Adam c’est dire que tous ont besoin de salut du Christ » (Cf. Vanneste, Dogme du péché originel). Donc dire que j’ai péché en Adam c’est dire que j’ai besoin de salut du Christ, dire que je n’ai pas péché en Adam signifie que je n’ai pas besoin de salut du Christ. Comme la position traditionnelle, celle-ci affirme que tous les hommes ont péché en Adam, mais la différence se trouve dans l’explication théologique de la même vérité : pour la définition nouvelle, il ne s’agit plus d’une transmission par la propagation, par la transmission d’une nature humaine privée de la sainteté et de la justice originelles, qui ne se comprendrait plus aujourd’hui, pour autant que l’on comprenne le péché comme un acte volontaire, responsable…il s’agit d’un présupposé théologique : l’affirmation de l’universalisme du salut en Jésus-Christ à partir de l’universalisme du péché.

La définition nouvelle du péché originel s’avère à notre ère plus compréhensible et actuelle. En plus, elle a l’ampleur de donner des réponses aux problèmes connexes : primo, pourquoi baptiser les enfants – parce qu’ils ont besoin du salut apporté par le Christ. Secundo, comment comprendre le Dogme de l’Immaculée Conception – dès sa conception, Marie a reçu des grâces spéciales. Quarto, le Dogme de l’Incarnation se comprendrait bien : le Christ était venu parce qu’il a aimé le monde, pour révéler l’amour du Dieu Trinitaire, selon le dessein du Père. Tertio, le rapport entre les deux sphères de la réalité : surnaturel et naturel, nature et grâce, foi et raison – on ne va plus les séparer, car tous, qu’ils aient la foi chrétienne ou non, ont besoin du salut apporté par le Christ et sont en conséquence appelés à se convertir. Quarto, le dogme de l’Incarnation.

Quant à ce dogme de l’Incarnation, on se pose la question : Pourquoi Jésus-Christ est-il venu dans le monde? Ou bien pourquoi le Fils de Dieu s’est fait homme ? Avec la compréhension de la définition ancienne du péché originel, il s’ensuivrait que c’est le péché originel qui était à la base de sa venue. Donc le Fils de l’homme se serait fait homme parce que l’homme avait péché ! Cela signifierait que la venu du Christ n’était pas dans le dessein de Dieu, mais était occasionnée par le péché de l’homme. On peut alors se demander la question : et si l’homme n’avait pas péché, le Christ serait-il venu ? Avec la compréhension de la définition nouvelle, il s’avère que c’est l’amour qui était à la base de la venue du Christ. Dieu avait dans son dessin le projet de diviniser l’homme. Même si l’humanité n’avait pas péché, le Fils de Dieu se serait fait homme. Le Seigneur nous le dit Lui-même : « Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité » (Jn 18, 37). Cette vérité veut dire « l’expression de la volonté de Dieu sur l’homme » (Cf La Bible de Jérusalem, 4e édition, commentaire sur Jn 8, 32).

Malheureusement, nous retrouvons mêlées les deux positions dans l’actuel Catéchisme de l’Église Catholique (CEC, 456-460), mais avec une priorité à la position traditionnelle : « Le Verbe s'est fait chair pour nous sauver en nous réconciliant avec Dieu: "C'est Dieu qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils en victime de propitiation pour nos péchés. Malade, notre nature demandait à être guérie; déchue, à être relevée; morte, à être ressuscitée…"(CEC, 457). Puis suit la position nouvelle : « Le Verbe s'est fait chair pour que nous connaissions ainsi l'amour de Dieu: "En ceci s'est manifesté l'amour de Dieu pour nous: Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui" (1Jn 4,9). "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle"(CEC, 458). Il est vrai que les deux raisons sur l’Incarnation du Fils se complètent, mais notre constat est que cette préséance de la réconciliation sur l’amour peut signifier que la venue du Fils était occasionnée par le péché de l’homme, comme si ce n’était pas dans le dessein du Père dès le commencement. Or, c’est l’amour qui devrait primer.

Les exemples que nous venons de donner sur l’interprétation des dogmes (Péché Originel et Incarnation) n’étaient que des cas parmi bien d’autres dans les documents qui définisse la foi catholique et spécialement le Catéchisme de l’Église Catholique. D’où le besoin d’une mise à l’ère de ceux-ci, si l’Église veut le bien de ses fidèles. Car la société de notre ère est devenue plus critique, veillée, informée, intellectuelle qu’auparavant, avec soif de clarté, de comprendre…

Nous pensons que cette période de l’Année de la foi est le moment propice de repenser notre foi, afin d’interpeller l’Église à réviser et à actualiser sa doctrine à chaque époque pour que ses fidèles la comprennent, l’approfondissent et se l’approprient. Mais cela exige un grand courage, comme celui montré par les deux derniers Papes de notre temps : Jean-Paul II, lorsqu’il demanda pardon en publique au nom de l’Église pour l'injuste condamnation du scientifique universel Galiléo Galiléi, marquant avec humilité l'acceptation officielle par l'Église catholique que ce ne fut pas un blasphème d'affirmer que la Terre tournait autour du Soleil ; et Benoît XVI, quand il laissa tomber la doctrine des limbes(doctrine selon laquelle les âmes des enfants morts sans Baptême, donc avec le seul péché originel, partaient à un lieu où ils étaient punies de la peine du dam sans la peine du sens). Sans cette autocorrection, l’Église signerait son arrêt de mort.

La deuxième cause à caractère théologique et pastoral a à voir avec des positions théologiques variantes à l’intérieur même de l’Église. À titre d’exemple, les dialogues interreligieux, qui essayent d’établir un rapport entre le salut apporté par le Christ et les autres religions. Pour y arriver, les avis des Théologiens Catholiques sont partagés. Si les uns abordent la question en affirmant le théocentrisme, les autres en ont une approche christocentrique. Ceux qui soutiennent le théocentrisme sont à la recherche des solutions et rapports faciles entre les religions. Malheureusement, poussant leur argument jusqu’au bout, ils aboutissent à l’affirmation selon laquelle le Christ n’est pas l’Unique Sauveur, mais  un sauveur parmi d’autres. Des tendances pareilles mettent des doutes sur notre foi chrétienne et affaiblie la croyance de fidèles. C’est l’approche christocentrique qui nous donne des solutions plausibles en spécifiant l’identité de la foi chrétienne : le Christ est le Sauveur de l’univers.

La troisième cause à caractère théologique et pastoral c’est la carence du témoignage quotidien de la foi. En cette ère, la société reste plus veillée que jamais au regard de l’agir des croyants(Chrétiens) : d’une part, les fidèles s’attendent à ce que les Pasteurs soient leurs modèles; de l’autre part, les non-chrétiens  s’attendent à ce que les Chrétiens se comportent dignement en rapport avec l’enseignement leur Maître. Si cela n’est pas le cas, il y a des scandales, déceptions, et la foi s’affaiblie. À nos jours, il est devenu difficile pour les Chrétiens de s’approprier les paroles de Saint Paul : « Prenez-moi pour modèle ;mon modèleàmoi,c'estleChrist »(1 Co 11, 1). Cette Année de la foi est une grâce pour faire nôtres ces paroles.

La quatrième cause à caractère théologique et pastoral concerne l’enseignement de la foi et le sens d’appartenance. L’enseignement et la transmission de la foi se font principalement à travers la catéchèse. Or en ces jours-ci on voit la tendance des Agents pastoraux à limiter leur catéchèse à l’homélie du dimanche. Car, dans les paroisses, ce qu’on appelle normalement « catéchèse », c’est-à-dire l’éducation de la foi de ceux qui veulent recevoir la première communion est laissée aux catéchistes laïcs. Cela nous montre un accès très limité des chrétiens aux documents de l’Église qui en disposent la foi. Par conséquent, dans son Porta Fidei, le Saint Père invite un approfondissement des documents de l’Église et spécialement le Catéchisme de l’Église Catholique. Pendant cette Année de la foi, « le Catéchisme de l’Église Catholique pourra être un véritable instrument pour soutenir la foi, disait-il, surtout pour tous ceux qui ont à cœur la formation des chrétiens, si déterminante dans notre contexte culturel » (BENOIX XVI, P.F., n° 12). Par la suite, tous les pasteurs de l’Église, commençant par les Évêques, les Prêtres et les Diacres sont appelés à doubler leurs efforts et moyens catéchétiques pendant cette Année. Ce n’est qu’après s’être approprié la doctrine de l’Église que les chrétiens peuvent en avoir le sens d’appartenance, et donc fortifier leur foi en Jésus-Christ.

La crise de la foi n’est pas due qu’aux causes internes, il y a aussi des causes externes, qui sont principalement à caractère scientifique. Il y a des scientifiques modernes qui essayent d’utiliser leurs capacités de recherches scientifiques pour mettre fin à la foi chrétienne. Aujourd’hui, il y a des mouvements qui y dédient toutes leurs recherches à travers des films ainsi que des documentaires. Mentionnons-en deux !

Le mercredi 17 mai 2006 est sorti en France le « Da Vinci Code » ou « Le Code Da Vinci », un film policier américain de Ron Howard, adapté du roman éponyme (Da Vinci Code) de l'Américain Dan Brown, et composant le premier volet de la trilogie cinématographique de Robert Langdon. Le film montre comment on tente de déchiffrer le Code afin d’approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes du christianisme.

Un an après le Da Vinci code, un nouveau film crée la polémique sur une supposée existence physique de Jésus. Il s’agit du documentaire « Le Tombeau perdu de Jésus », réalisé par l'Israélien Simcha Jacobovici et produit par James Cameron. Celui-ci met en avant la thèse selon laquelle Jésus serait enterré en Israël aux côtés de Marie-Madeleine avec qui il aurait eu un fils. Selon ce documentaire, le tombeau, découvert dès 1980, se trouve à Talpiot, un quartier de Jérusalem, et des analyses permettent aujourd'hui d'affirmer qu'il aurait renfermé le corps de Jésus mais aussi de sa compagne et de leur fils, prénommé Judas. Tout cela est orienté à la remise en  question de la croyance chrétienne en la résurrection ainsi que l'ascension au ciel de Jésus.

De ce fait, l’Année de la foi est aussi  le moment de l’Église d’approfondir le dialogue « Foi et Science ». On sait qu’à un moment dans l’histoire il avait la friction entre le pouvoir temporel et celui spirituel. Aujourd’hui ce problème se serait transposé en « Foi et Science ».

En finition, nous pensons que pour surmonter la crise de la foi, l’Église aura à en résoudre en premier lieu les causes internes, faute de quoi elle ne serait guère en mesure de résoudre celles externes.

 


Gli ultimi articoli

Giustizia Riparativa e la “pedagogia allamana”

15-07-2024 Missione Oggi

Giustizia Riparativa e la “pedagogia allamana”

La Corte di Giustizia dello Stato del Paraná (Brasile) ha tenuto dal 3 al 5 luglio l'incontro sulla Giustizia Riparativa...

Perù: prima assemblea dei popoli nativi

14-07-2024 Missione Oggi

Perù: prima assemblea dei popoli nativi

I rappresentanti dei popoli nativi dell'Amazzonia peruviana, insieme ai missionari, si sono riuniti nella Prima Assemblea dei Popoli Nativi, che...

Padre James Lengarin festeggia 25 anni di sacerdozio

13-07-2024 Notizie

Padre James Lengarin festeggia 25 anni di sacerdozio

La comunità di Casa Generalizia a Roma festeggerà, il 18 luglio 2024, il 25° anniversario di ordinazione sacerdotale di padre...

Nei panni di Padre Giuseppe Allamano

13-07-2024 Allamano sarà Santo

Nei panni di Padre Giuseppe Allamano

L'11 maggio 1925 padre Giuseppe Allamano scrisse una lettera ai suoi missionari che erano sparsi in diverse missioni. A quel...

Un pellegrinaggio nel cuore del Beato Giuseppe Allamano

11-07-2024 Allamano sarà Santo

Un pellegrinaggio nel cuore del Beato Giuseppe Allamano

In una edizione speciale interamente dedicata alla figura di Giuseppe Allamano, la rivista “Dimensión Misionera” curata della Regione Colombia, esplora...

XV Domenica del TO / B - “Gesù chiamò a sé i Dodici e prese a mandarli a due a due"

10-07-2024 Domenica Missionaria

XV Domenica del TO / B - “Gesù chiamò a sé i Dodici e prese a mandarli a due a due"

Am 7, 12-15; Sal 84; Ef 1, 3-14; Mc 6, 7-13 La prima Lettura e il Vangelo sottolineano che la chiamata...

"Camminatori di consolazione e di speranza"

10-07-2024 I missionari dicono

"Camminatori di consolazione e di speranza"

I missionari della Consolata che operano in Venezuela si sono radunati per la loro IX Conferenza con il motto "Camminatori...

Un faro di speranza per le persone che vivono per strada

10-07-2024 Missione Oggi

Un faro di speranza per le persone che vivono per strada

I Missionari della Consolata dell'Argentina accompagnano le “Case di Cristo” a “Villa Soldati” Nel cuore di Villa Soldati, a Buenos Aires...

Santo (in punta di piedi)

09-07-2024 Allamano sarà Santo

Santo (in punta di piedi)

Il 23 maggio scorso la sala stampa del Vaticano annunciava che papa Francesco aveva approvato l’avvenuto miracolo della guarigione dell’indigeno...

onlus

onlus

consolata news 2

 

Contatto

  • Viale Mura Aurelie, 11-13, Roma, Italia
  • +39 06 393 821